Le col du Galibier par le col du Télégraphe, depuis Saint-Jean-de-Maurienne, est bien le géant attendu, loin devant toutes les autres difficultés de France et de Navarre. Un panorama exceptionnel vous attend au sommet.
Par le versant Nord, depuis Saint-Michel-de-Maurienne, l'ascension débute pour environ 34,5 km à 6,6% de moyenne. Cela implique d'abord de grimper le col du Télégraphe soit 12 km à 7%. Dès le départ de Saint-Michel-de-Maurienne, on aperçoit déjà le fort du Télégraphe plus haut. Après Saint-Michel-de-Maurienne, on rentre dans la commune de Saint-Martin-d'Arc et dès la sortie de cette même commune, on domine déjà Saint-Michel-de-Maurienne. Les premiers kilomètres du col du Télégraphe affichent une déclivité de 8% alors que l'ascension, après avoir traversé communes et hameaux pendant les trois premiers kilomètres, s'effectue maintenant dans la forêt. Plus tard, on laisse la route à gauche menant à Valmeinier et on continue tout droit vers le Télégraphe. La pente se radoucit une première fois avec 5,5% au niveau d'un buste sur le côté gauche de la route. Les 3 derniers kilomètres du col du Télégraphe ont une moyenne de 6,5% selon un panneau indicateur rond, ce qui est moins dur que les premiers kilomètres. À 100 mètres du sommet du col du Télégraphe, on peut apprécier le panorama sur Saint-Michel-de-Maurienne, l'autoroute A43 et les petits villages plus élevés. Le sommet du col du Télégraphe, à 1 566 m d'altitude, est marqué par des panneaux d'information en bois et le relais du Télégraphe, restaurant. Le petit bémol du col du Télégraphe est sa forte circulation automobile, assez importante jusqu'à Valloire. Il faut maintenant descendre 5 km jusqu'à Valloire en traversant des petits hameaux. La station savoyarde est à environ 1 445 m d'altitude. À la sortie de la station, il y a 17 km à 6,9% jusqu'au col du Galibier. La sortie de Valloire présente une pente supérieure à 8% mais à la sortie du hameau des Verneys, 2 km pus loin, il y a 2 km de replat où il est possible de rouler sur le grand plateau. On arrive au hameau de Bonnenuit et jusqu'au lieu-dit Plan Lachat, il y a des pourcentages autour de 5 à 8% alors que l'on suit un petit ruisseau d'altitude. Le passage à Plan Lachat, à côté du bar, constitue un court replat dont il faut profiter car la suite s'annonce beaucoup plus dure. En effet, une fois le petit pont de Plan Lachat passé, la route grimpe beaucoup plus nettement et il reste 8 km à 8,5% de moyenne à effectuer alors que l'on dépasse peu après les 2 000 m d'altitude qui peuvent s'avérer être difficiles pour ceux qui ne sont pas habitués à la montagne. À partir de là, on entre dans un décor de verdure et de rochers sans presque aucun bâti. Un kilomètre après Plan Lachat, un panneau rond indique 9% pour le kilomètre suivant. Les cyclistes enchaînent les lacets, il y a peu de répit sauf un kilomètre à 6,5% plus tard. Alors qu'il reste 3 km à grimper, on aperçoit le sommet du col du Galibier dans les rochers. En été, il arrive qu'il y ait encore quelques congères de neige sur les côtés de la route. Certains passages paraissent proches de 10%. À 1 km de l'arrivée, on arrive devant le tunnel du Galibier, à 2 556 m et on passe devant une auberge. Mais pour aller au col du Galibier, il ne faut pas emprunter ce tunnel mais prendre la route à gauche avec un dernier km à 8,9% de moyenne. On arrive ainsi à 2 645 m d'altitude. (Source : Wikipedia)